Au-delà d'un producteur indépendant d’énergie solaire, Amarenco se veut être un acteur de la décarbonation et de la transformation de notre modèle économique.
Centrale mi-flottante mi-terrestre
Montpezat d’Agenais
France
4,8
MWc de puissance
5
hectares de surface
1260
foyers alimentés
250
tonnes de CO2 évitées par an
Dans une quête pour un avenir énergétique plus propre et résilient, Amarenco se distingue en tant qu’acteur majeur via sa toute première centrale hybride (mi flottante – mi terrestre) en France.
Située stratégiquement à Montpezat d’Agenais (commune du Lot-et-Garonne), cette centrale s’étend sur 5 hectares, dont 3 flottants, des 8 hectares du site industriel appartenant à l’entreprise Longhi Béton. Déjà opérationnelle depuis quelques mois, elle génère actuellement 6 170 MWh pour une puissance de 4,8 MWc, soit l’équivalant de la consommation annuelle d’électricité de 2 500 personnes (hors chauffage et production d’eau chaude). De plus, la centrale permettra l’économie de 250 tonnes de CO2 chaque année ce qui équivaut à 1 300 vols Paris – New York one way (à 5 834km).
Mais pourquoi une centrale sur sol et sur eau ? Quels sont les bénéfices comparés à ceux des centrales photovoltaïques « classiques » ? Si la France possède des centrales terrestres et des centrales flottantes, c’est bien la première fois qu’un mix des deux est créé. Alors pourquoi ce projet atypique ?
Tout d’abord pour :
• «Recycler» dans sa totalité un site industriel en cessation d’activité composé d’un sol et d’un lac délaissé (et pour ce dernier, aller plus loin en tentant du même coup de le préserver de son évaporation accentuée par les chaleurs caniculaires. Une étude menée par des scientifiques américains et brésiliens ont mis confirmé ce phénomène engendré par des panneaux photovoltaïques flottants) ;
• Optimiser le rendement électrique de la centrale solaire en exploitant toute la surface possible (pour rappel, « seuls » 2 hectares sur les 8 de l’ancienne gravière Longhi auraient accueilli des panneaux photovoltaïques si le lac n’avait pas été imbriqué dans ce projet).
Il semblerait également que les panneaux flottants produiraient plus que ceux au sol du fait, non seulement, qu’ils puissent être réorientés pour une meilleure exposition au soleil (puisque montés sur des flotteurs); mais aussi grâce à la réverbération naturelle de l’eau. Une eau qui a pour autre effet, de refroidir les panneaux ce qui en augmente encore la productivité.
Ainsi, après avoir mené une étude d’impact écologique en amont de la démarche de construction, Amarenco, épaulé de son partenaire et co-actionnaire Sem AVERGIES, a lancé son chantier au premier trimestre 2022.
S’en est suivi l’installation des panneaux photovoltaïques sur sol et sur lac sous la supervision régulière, entre autre, d’un écologue.
Un an plus tard, en total respect avec le calendrier écologique prévu, la centrale était mise en route.
Une électricité verte qui profite à tous
L’électricité produite par la centrale d’Amarenco est revendue à ENEDIS (à un coût bien moindre que l’électricité générée classiquement) pour être totalement injectée dans le réseau électrique existant, profitant ainsi au plus grand nombre sans distinction.
De son côté, la société Longhi Béton est rémunérée sous forme de loyers pour le prêt de son terrain, tandis qu’une taxe « locale » est versée et répartie entre le département, la commune… Sachant que le projet n’a reçu aucune subvention.
Durée de vie de cette centrale et avenir ?
Sa longévité est estimée à 30 ans. Ensuite, deux options s’offrent à Amarenco : soit la centrale fera partie d’un programme de démantèlement et de recyclage via l’éco-organisme Soren (dont est adhérent Amarenco) qui est agréé par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés en France. Soit la centrale est remise aux normes grâce aux changements de ses panneaux et de son électronique.
Dates-clés du projet
Septembre 2016 : signature de la promesse de bail avec M. Eric Longhi. Le site sur lequel s’implantera la centrale est alors une carrière dont l’exploitation est partiellement finie, une partie du lac au sud restant encore en exploitation. Le site est classé en zone favorable au photovoltaïque dans le PLUi récemment établi de la commune.
Février 2018 : Amarenco démarre les études et après 18 mois, dépose le permis de construire auprès de la DDT 47.
Mai 2019 : accord du permis de construire par la Préfecture et la Mairie et dépôt du dossier à l’appel d’offre organisé par la CRE.
Avril 2020 : Amarenco est lauréat et travaille en partenariat avec Enedis pour optimiser les coûts de raccordement au réseau électrique en milieu rural.
En parallèle, Amarenco souhaite s’associer avec un acteur local et se rapproche de la Sem AVERGIES, représentée par M. Pascal de Sermet, qui devient son partenaire et son co-actionnaire sur ce projet.
Janvier 2022 : finalisation de l’accord pour la construction de la centrale, ce qui permet à Amarenco de débuter les travaux la même année.
Avril 2023 : mise en service du site.
Chiffres-clés du projet
Montant de l’investissement 5 M€
Superficie occupée par les panneaux solaires 5 hectares (sur les 8) dont 3 par les panneaux flottants.
Puissance totale 4,8 MWc (équivalant à la consommation d’électricité de 2 500 habitants / an*)
Puissance des panneaux PV 445 W
Panneaux 10 764 panneaux installés
Émissions de GES évitées à la combustion sur une année 250 tonnes CO2
(équivalant à 1 300 vols Paris – New York one way (à 5 834km).
*Hors chauffage et production d’eau chaude
Compléments d’informations dans notre dossier de presse